Depuis leur création, l’Afssa et l’Afsset – puis l’Anses depuis 2010, fruit de la fusion de ces deux agences-sont engagées dans l'évaluation du risque lié au chlordécone pour la population antillaise. Elles s’intéressent en particulier au risque alimentaire. Ces travaux ont notamment conduit à l’élaboration de valeurs toxicologiques de référence et de seuils de contamination maximaux tolérables dans les denrées alimentaires. L’évaluation des expositions alimentaires a permis de formuler des préconisations de limitation d'autoconsommation des populations exposées. Aujourd’hui, les actions de l’Anses s’inscrivent dans le cadre des plans d’actions « chlordécone » mis en place en 2008 puis 2011 par le ministère chargé de la Santé et s’étendent progressivement aux risques liés aux autres pesticides.Ils sont suivis à l’Anses par l’Observatoire des résidus de pesticides (ORP).


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