Le 14 avril 2014, la préfecture de l’Allier signale à l’Agence régionale de santé (ARS) d’Auvergne des symptômes « de type allergique » (éternuements, toux et picotements pharyngés) chez cinq enfants scolarisés à l’école primaire de Bert, une commune de 250 habitants. Ces manifestations vont se reproduire à de nombreuses reprises parmi un nombre variable d’élèves de cette même classe pendant plus de deux mois.
De nombreux acteurs se sont mobilisés sur le sujet pour gérer, souvent dans l’urgence, les différents épisodes et pour en comprendre l’origine. La recherche d’une exposition physique environnementale a été privilégiée dans un premier temps mais les investigations épidémiologiques et environnementales menées n’ont pas retrouvé d’élément objectif en faveur d’une exposition à un toxique.
L’élargissement des investigations à d’autres facteurs, psychologiques et psychosociaux, s’est fait progressivement comme préconisé par le guide Diagnostic et prise en charge des syndromes collectifs inexpliqués de Santé publique France.
Ce rapport décrit les différentes étapes dans la prise en charge de ces événements, les difficultés de coordination des nombreux acteurs et la communication sensible autour de ce type d’événements en milieu scolaire.