Faits marquants

  • En Lorraine, le nombre de cas d’allergie diagnostiqués par les services d’urgence reste dans les fluctuations habituelles observées sur cette période, comparé aux données de 2014 et 2015, et représente un peu moins de 1% de l’activité de ces services. En Meurthe-et-Moselle, les diagnostics d’allergie représente environ 2,5% de l’activité de SOS Médecin, avec en semaines 16 et 17, respectivement 19 et 18 cas d’allergie diagnostiqués.
  • Après un pic observé en semaine 16 (89 cas), le nombre de diagnostic hebdomadaire pour asthme des services d’urgence est descendu à 61 cas en semaine 17. Ces variations restent dans les fluctuations habituelles observées sur cette période de l’année.
  • D’après le Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA), le risque allergique est élevé à moyen selon les départements de Lorraine : élevé dans les départements de la Meuse, Meurthe-et-Moselle et Moselle, et moyen dans les Vosges.
  • Une augmentation des diagnostics de gastro-entérites a été observée de la semaine 11 (250 cas) à la semaine 16 (220 cas), avec un pic en semaines 12 et 13 (environ 280 cas).
    Des analyses approfondies ont mis en évidence que le département de la Moselle est le plus impacté et que la classe d’âge des moins de 5 ans est la plus touchée. En semaine 17 avec 200 cas diagnostiqués, cette pathologie représente près de 2% de l’activité des services d’urgence de la région (voir page 5). Cette augmentation observée à cette période de 2015 n’est pas retrouvée en 2014 et 2013. Une investigation est en cours pour rechercher l’origine de cette augmentation.
  • Le nombre de cas de gastro-entérites diagnostiqués par l’association SOS Médecins 54 reste dans les fluctuations habituelles de cette période de l’année, même si ces diagnostics représentent une part importante de l’activité (environ 7% de leur activité totale).
  • Les données du laboratoire de virologie du CHU de Nancy semblent indiquer une recrudescence de la circulation des rotavirus depuis la semaine 11 avec une augmentation du nombre de prélèvements positifs et une prédominance de ce virus par rapport aux autres virus entériques.
  • Les virus respiratoires circulants hors grippe (A ou B) sont à des nombres habituellement observés, d’après les données du laboratoire de virologie du CHU de Nancy.