L’Insee a publié, mardi, le bilan démographique de la France en 2015. L’évolution du nombre de morts, de naissances et de l’espérance de vie est notable.

Un nombre de décès record depuis l’après-guerre

L’espérance de vie diminue

Moins de naissances

Quant à la baisse des naissances en 2015, “elle n’a rien d’exceptionnel”, assure l’Insee. D’une part, elle est faible (-2,3% par rapport à 2014). D’autre part, la natalité reste à un niveau élevé, avec 800 000 nouveau-nés, chiffre autour duquel elle oscille depuis la fin du baby-boom. “De telles fluctuations ont déjà été observées dans le passé”, précise l’institut.

Cette baisse s’explique par la diminution, depuis 1995, du nombre de femmes en âge de procréer et le léger recul de la fécondité en 2015 : 1,96 enfant par femme, contre 2 en 2014. En cause, la baisse de la fécondité des femmes de moins de 30 ans, qui s’est un peu accentuée. Celle des femmes âgées de 30 à 34 ans a également reculé. Elle était stable depuis 2011.

“La baisse des naissances devrait se poursuivre, avec le recul du nombre de femmes en âge de procréer, mais rien n’indique que la fécondité suive le même chemin”, selon Marie Reynaud. L’âge moyen à l’accouchement, en constante augmentation, atteint désormais 30,4 ans. Néanmoins, la France reste championne de la fécondité en Europe, avec l’Irlande. Un titre que les deux pays détiennent depuis 1999.

Source : Trois tendances à retenir sur la démographie en France